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De la fonction d’expert à la posture de manager

13/02/2020

Bien souvent, dans nos organisations, un collaborateur expérimenté accède à un poste de management, par promotion interne. Or, passer d’une aptitude technique à une attitude managériale, n’est pas innée. Comme toute chose, cela s’apprend. Laurent Zylberstein, Directeur Associé chez Monceau Carrières nous en explique les enjeux.

Un expert, sera-t-il un bon manager ? Si la question peut surprendre, la réponse de Laurent Zylberstein, ne souffre d’aucune ambiguïté. « Non, un excellent expert ne fait pas nécessairement un bon manager » ! confie le Directeur Associé chez Monceau Carrières. L’aptitude technique seule ne suffit pas, car le management demande des compétences spécifiques. Il faut en connaître les codes, s’approprier les usages. Or, les entreprises propulsent parfois leurs meilleurs experts à des fonctions auxquelles ils ne sont pas forcément préparés. » D’où certaines erreurs de castings, qui peuvent parfois peser lourd sur l’organisation. Car être manager ne se résume pas à une affaire d’expertise. Cela demande certaines qualités, notamment pour encadrer une équipe, motiver ses collaborateurs, développer les compétences de ses collaborateurs… Dans ce contexte, les soft skills prennent toute leur importance.

Chef d’orchestre managérial


Véritable chef d’orchestre, le manager est garant de la partition stratégique à jouer. Certes, il a une connaissance fine de chaque instrument, mais surtout, il est capable de faire jouer ensemble, tout un groupe aux compétences variées. C’est cela sa grande force. « En somme, on n’attend pas les mêmes choses d’un expert et d’un manager, » résume Laurent Zylberstein. Contrairement au spécialiste, très orienté « process », et « analyse », le manager doit savoir donner l’impulsion. En somme, c’est un premier de cordée, capable de conduire et accompagner le changement au sein de l’entreprise ! « Chez Monceau Carrières, nous accompagnons ce changement de posture et aidons les experts à mettre en lumière leurs qualités, qui serviront de socle à leurs nouvelles fonctions, » souligne Laurent Zylberstein.

Combiner les deux casquettes


Jeux de rôle, coaching et outils de personnalité : autant de mises en situation qui permettent de tirer avantage de ses trésors cachés, que sont les soft skills. « L’objectif de notre accompagnement est double : il vise d’une part à mieux se connaître, et d’autre part à s’approprier les codes du management. » C’est d’autant plus vrai qu’aujourd’hui, le management opère sa mue. Il demande une nouvelle agilité et une réelle capacité d’adaptation. « Doté d’une solide culture générale, le manager du 21e siècle sait développer son leadership, travailler en mode projets et réfléchir « out of the box ». Au nom de la performance collective, il donne du feed-back constructif à son équipe et prend ses responsabilités en cas d’échec. » C’est cette posture de leader, que développe Monceau Carrières. « Bien accompagné, un expert peut devenir un excellent manager, car il pourra s’appuyer sur ses connaissances techniques et sa capacité nouvelle à mobiliser les équipes, conclut Laurent Zylberstein. Reste à lui apprendre à bien combiner ses deux casquettes, pour passer de l’expertise au leadership. »