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Et si, au travail, nous laissions parler nos émotions ?

02/03/2020

Le Q.I, tout le monde connaît ! En revanche, on entend peu parler du Quotient Émotionnel. C’est pourtant un ingrédient indispensable pour mieux se connaître et développer son leadership. Mélanie Denturck, Associée chez Monceau Carrières, s’est formée à l’EQ-i. Un outil de développement personnel, qui permet de révéler tout le potentiel de notre intelligence émotionnelle. Partage d’expériences.

Et si, pour une fois, on arrêtait de se focaliser sur les diplômes pour se concentrer uniquement sur la personnalité ? C’est la promesse de l’EQ-i un outil de développement personnel, qui permet de mieux se connaître en mobilisant son intelligence émotionnelle. Intelligence émotionnelle ? C’est un concept développé en 1995 par Daniel Goleman, professeur de psychologie à Harvard.

L’intelligence émotionnelle, c’est quoi au juste ?

 « L’intelligence émotionnelle, c’est la capacité d’un individu à se relier à ses émotions et à reconnaître celles des autres, » explique Mélanie Denturck, Associée chez Monceau Carrières et coach certifiée EQ-i. En entreprise, le Quotient Emotionnel (Q.E) connaît un véritable engouement, détrônant son vieux cousin le Q.I. Pourquoi ? Tout simplement parce que le Q.E permet de mieux comprendre les autres et d’être mieux armé face à un environnement versatile. A l’heure des soft skills et du management collaboratif, il est en effet indispensable de développer de nouvelles aptitudes, fondées sur la communication et la relation à l’autre. « Les diplômes, l’expérience et les compétences techniques ne déterminent plus la réussite d’un individu, admet Mélanie Denturck. En management comme en leadership, le savoir-être est devenu une compétence très recherchée, et l’intelligence émotionnelle incarne désormais l’élément clé de la performance. » Au management top-down, les entreprises privilégient aujourd’hui l’esprit collaboratif. Cela requiert une meilleure communication, un bon esprit d’équipe, une ouverture d’esprit, de l’écoute…  Bref, des compétences relationnelles que l’on apprend rarement à l’école. La bonne nouvelle, c’est que contrairement au Quotient Intellectuel, le Quotient Emotionnel se développe et se renforce à tout âge.

Un outil de développement personnel… et professionnel !

Validé scientifiquement, l’EQ-i est un outil puissant, qui peut être utilisé à titre personnel ou professionnel, en coaching d’équipe ou en individuel. Concrètement, le collaborateur-coaché répond à une série de questions en ligne, portant sur différentes situations. « Il en résulte un profil détaillé, qui servira de base de réflexion, notamment sur la perception de soi, la prise de décision, les relations humaines… explique Mélanie Denturck. Lors des séances de coaching, nous allons travailler sur ces compétences émotionnelles et apprendre à les mobiliser au bon moment. Avec l’EQ-i, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Tout est question d’équilibre. »

Développer ses compétences émotionnelles en management

En somme, l’EQ-i permet de mieux identifier « ses forces » et « ses nœuds », de façon constructive. Quelle perception ai-je de moi-même ? Comment est-ce que je m’exprime face à un public ? Quelles qualités dois-je renforcer ? « Aujourd’hui, les managers ont perçu l’intérêt de développer leurs compétences émotionnelles pour prendre du recul sur certains événements, » observe Mélanie Denturck. L’EQ-i les aide justement à mieux gérer les situations de stress ou de conflits, à favoriser la cohésion d’équipe ou développer l’assertivité… » Il est d’ailleurs prouvé que les personnes disposant d’une bonne intelligence émotionnelle se montrent plus conciliantes, communiquent plus facilement, font preuve d’écoute et d’ouverture d’esprit…
Pour chaque coaching, un rapport personnalisé est remis avec un plan d’actions et des pistes de travail en fonction des objectifs personnels attendus. « L’EQ-i reste un outil pour aller à la connaissance de soi, conclut Mélanie Denturck. Mon rôle est de montrer le chemin, et c’est à chaque collaborateur d’engager le premier pas. C’est après que tout commence ! »